mardi 16 octobre 2012


le trésor du colibri 32

avis de tempête
ce matin, 16 octobre, la radio consacrait sa journée aux souvenirs des uns et des autres sur la tempête du 16 octobre 1987; c'est surtout le sud finistère qui fût touché.
si le squivit, en bord de mer, particulièrement venté, on fait peu attention aux coups de tabac... lanveur, plateau haut perché, entouré d'arbres et d'arbres, et encore d'arbres, le calme habituel contraste avec les forts coups de vent.

16 octobre 1987
la nuit, un fort coup de vent avait balayé la région; dans ma maison aux murs épais de pierres, je n'ai rien entendu, dormi comme un loir;

au petit matin, branches, feuilles, tuiles et morceaux d'évérit jonchaient la cour; empressement de voir mes animaux... ouff!!! rien de fâcheux, tout le monde allait bien; juste le vieux toit en tuiles de la grange éventré, quelques trous dans le toit neuf de l'étable... de la bricole.

en cours de matinée, jean-rené le beau-frère, est venu sur son temps de travail, avec la voiture de l'entreprise voir... l'étendu des dégâts; il s'imaginait le vieux toit de l'étable, effondré sur les vaches, celles-ci abimées jusqu'au sang... le carnage... et non!!! en fait, le toit avait pris avec les années, une forme incurvée, qui l'avait protégé comme il n'y avait pas de prise au vent... AAAAAAAAAAAAAA

le plus embêtant fût la coupure de courant... on ne pouvait pas traire les vaches; en attendant une solution ou que le courant revienne, comme on dit, on a "déserré" les vaches, ou plutôt "soulagé", en les trayant à la main, mais quand on n'a pas l'habitude, çà prend du temps; dans l'après-midi, armand et jean-rené ont installé une poulie pour traire au tracteur... installation qui n'a pas servi depuis, mais elle est là, au besoin.

sinon, hervé avait un châtaigner tombé sur la route... et ce qui a fait plaisir à tout le monde fût de voir les 2 "voisins ennemis", hervé et jean-claude, travailler ensemble à débiter le châtaigner pour dégager la route.


10 février 1990
à ce moment là, yannick avait l'âge d'aller à l'école, et nicolas faisait sa 2ième année de PS maternelle; moi, je faisais une formation à lesneven; c'est donc armand qui les amenait à l'école.
pour qu'il puisse le faire, et d'une façon générale prendre le temps de s'en occuper, chaque matin, je faisais un maximum de travail à la ferme, qu'il n'ait plus que traire à faire, lorsqu'il arrive.
ce matin là, le temps était, certes venteux, mais pas plus que d'habitude... j'avais comme chaque matin ouvert la crèche à taureaux pour l'aérer...
... c'est plus tard, dans la matinée, qu'un fort coup de vent, qui n'a duré que quelques secondes... balaya toute la région; je l'ai même senti à lesneven.

le toit de la crèche à taureau, qui était également le toit de la laiterie, s'est intégralement envolé; un voisin est venu aider armand à déplacer les taureaux dans le hangar ( 3 solides gaillards croisés charolaix de 18 mois, tout de même)... et heureusement qu'il a fait beau quelques jours, comme la laiterie était à ciel ouvert; enfin, si il avait fallu, on aurait bien trouvé quelque chose pour protéger l'installation.

au moment du coup de vent, armand envoyait les enfants à l'école... mais la voiture était dans le hangar; et sur le chemin, nicolais s'est ennvvoooolllééé.... comme un parapluie; sur le moment, ce qu'il a trouvé le plus dur est d'avoir sali ses chaussures neuves; sinon, je ne sais pas si c'est suite à ce coup de vent, mais il a longtemps eu peur du vent qui siffle sous la porte ( du garage)... peut être, peut-être pas.

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