samedi 13 octobre 2012


le trésor du colibri 23

les 4 mousquetaires
georges, l'ainé,voisin du stang meur, jean-jacques, 1 an plus jeune, proche voisin du squivit, moi-même, 1 an plus jeune, et claude, la petite sœur de georges, encore 1 an plus jeune... étions inséparables, tels les 4 mousquetaires; les parents autrefois, si on excepte jeanne, la mère de jean-jacques, que je vous ai déjà présenté, étaient très proches également.

zorro
la fin des années 60 a vu beaucoup d'évolution dans les maisons; il fût un moment où on avait la télé, alors que les voisins ne l'avait pas encore; jean-jacques venait donc regarder zorro chez nous.
un jour, à la fin de ce bel après-midi devant le petit écran, ma mère venait de faire cuire un far, dont elle faisait plonger le plat dans l'eau du lavoir pour le faire brutalement refroidir.
avant que jean-jacques ne rentre chez lui, elle lui propose un morceau... et jean-jacques rentre, far à la main, enjoué du moment qu'il venait de passer...
..."...........!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! ( le spectre de jeanne)????????????????"... il aurait mieux fait de le manger de suite!

les puces (désolée d'encore parler de jeanne... mais çà montre comment des enfants peuvent être soudés)
bien que je sois un an plus jeune que jean-jacques, je suis allée à l'école un an plus tôt; probablement que jeanne avait choisi de garder son fils unique, son petit le plus longtemps possible à ses côtés... et c'est tout à son honneur.
le jour de "sa" rentrée en maternelle, jean-jacques était un peu perdu (normal, ni le premier... ni le dernier)
son réflexe fût de me prendre la main, comme j'étais celle qu'il connaissait le mieux...
... quand georges surgit: "tu sais bien que ta maman t'a dit de ne pas jouer avec jacqueline, car elle a des puces!"
moi et JJ: "!!!...???   "
marie-josée, la grande sœur de georges: " laisse les; çà ne ce dit pas des choses comme çà... surtout que tu sais que ce n'est pas vrai."
par la suite on a su que jeanne l'avait même dit à la directrice, sœur du cœur de marie, lors de l'inscription; celle-ci, nous connaissant, ne l'avait, heureusement, pas prise au sérieux.

pyram
pyram était le chien de georges et claude; un superbe chien berger qui se laissait volontier caresser, chaque fois que j'allais jouer au stang meur.
une autre raison m’amenait parfois au stang meur... nous avions le téléphone, et faisions un peu "cabine téléphonique" pour le secteur; si quelqu'un appelait pour un voisin, et qu'il n'y avait pas école, j'enfourchais mon vélo pour faire la commission (ne riez pas... c'est comme çà qu'on disait!).
une chose que je ne savais, par contre, pas était que si pyram était super gentil lorsque ses maîtres étaient là... c'était un excellent chien de garde en leur absense; un peu trop même.
et, alors que je suis arrivée à vélo, pour la commission téléphonique... il s'est jeté sur moi, et entailladé mon dos... bon, une belle éraflure, mais plus de peur que de mal.

le BEPC
à force de changer jean-jacques d'école, jeanne avait fini par nous séparer... nous n'étions donc plus que 3 mousquetaires à l'heure du collège à faire les 400 coups.
mais "léon" et "le moigne", c'est très proche dans l'ordre alphabétique... tellement proche que jean-jacques était sur la table juste devant moi, pour passer le brevet, au relecq-kerhuon.
3.5 ans qu'on s'était à peine vus, tout juste croisés ou entrevus en voiture, ou au loin....
... on aurait pu se jeter dans les bras, avoir 50 000 choses à se dire; ben non! on s'est regardé, point! un simple sourire nous faisait savoir que l'autre allait bien... et c'était le principal.


passé le lycée, j'ai également perdu la trace de georges et claude... que diable, j'aimerais un jour retrouver mes 3 mousquetaires... même juste à café!

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