le trésor du colibri 23
les 4 mousquetaires
georges,
l'ainé,voisin du stang meur, jean-jacques, 1 an plus jeune, proche
voisin du squivit, moi-même, 1 an plus jeune, et claude, la petite sœur
de georges, encore 1 an plus jeune... étions inséparables, tels les 4
mousquetaires; les parents autrefois, si on excepte jeanne, la mère de
jean-jacques, que je vous ai déjà présenté, étaient très proches
également.
zorro
la fin des années 60 a vu
beaucoup d'évolution dans les maisons; il fût un moment où on avait la
télé, alors que les voisins ne l'avait pas encore; jean-jacques venait
donc regarder zorro chez nous.
un jour, à la fin de ce bel
après-midi devant le petit écran, ma mère venait de faire cuire un far,
dont elle faisait plonger le plat dans l'eau du lavoir pour le faire
brutalement refroidir.
avant que jean-jacques ne rentre chez lui,
elle lui propose un morceau... et jean-jacques rentre, far à la main,
enjoué du moment qu'il venait de passer...
..."...........!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
( le spectre de jeanne)????????????????"... il aurait mieux fait de le
manger de suite!
les puces (désolée d'encore parler de jeanne... mais çà montre comment des enfants peuvent être soudés)
bien
que je sois un an plus jeune que jean-jacques, je suis allée à l'école
un an plus tôt; probablement que jeanne avait choisi de garder son fils
unique, son petit le plus longtemps possible à ses côtés... et c'est
tout à son honneur.
le jour de "sa" rentrée en maternelle, jean-jacques était un peu perdu (normal, ni le premier... ni le dernier)
son réflexe fût de me prendre la main, comme j'étais celle qu'il connaissait le mieux...
... quand georges surgit: "tu sais bien que ta maman t'a dit de ne pas jouer avec jacqueline, car elle a des puces!"
moi et JJ: "!!!...??? "
marie-josée,
la grande sœur de georges: " laisse les; çà ne ce dit pas des choses
comme çà... surtout que tu sais que ce n'est pas vrai."
par la
suite on a su que jeanne l'avait même dit à la directrice, sœur du cœur
de marie, lors de l'inscription; celle-ci, nous connaissant, ne l'avait,
heureusement, pas prise au sérieux.
pyram
pyram
était le chien de georges et claude; un superbe chien berger qui se
laissait volontier caresser, chaque fois que j'allais jouer au stang
meur.
une autre raison m’amenait parfois au stang meur... nous
avions le téléphone, et faisions un peu "cabine téléphonique" pour le
secteur; si quelqu'un appelait pour un voisin, et qu'il n'y avait pas
école, j'enfourchais mon vélo pour faire la commission (ne riez pas...
c'est comme çà qu'on disait!).
une chose que je ne savais, par
contre, pas était que si pyram était super gentil lorsque ses maîtres
étaient là... c'était un excellent chien de garde en leur absense; un
peu trop même.
et, alors que je suis arrivée à vélo, pour la commission
téléphonique... il s'est jeté sur moi, et entailladé mon dos... bon, une
belle éraflure, mais plus de peur que de mal.
le BEPC
à
force de changer jean-jacques d'école, jeanne avait fini par nous
séparer... nous n'étions donc plus que 3 mousquetaires à l'heure du
collège à faire les 400 coups.
mais "léon" et "le moigne", c'est
très proche dans l'ordre alphabétique... tellement proche que
jean-jacques était sur la table juste devant moi, pour passer le brevet,
au relecq-kerhuon.
3.5 ans qu'on s'était à peine vus, tout juste croisés ou entrevus en voiture, ou au loin....
...
on aurait pu se jeter dans les bras, avoir 50 000 choses à se dire; ben
non! on s'est regardé, point! un simple sourire nous faisait savoir que
l'autre allait bien... et c'était le principal.
passé
le lycée, j'ai également perdu la trace de georges et claude... que
diable, j'aimerais un jour retrouver mes 3 mousquetaires... même juste à
café!
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