vendredi 5 octobre 2012


le trésor du colibri 11

les bouquins de ma jeunesse
en voyant la vidéo de michèle bernard, celle ci faisait partager notre émotion commune... pour les vieux livres; plus ils est jauni, plus il est poussiéreux, plus il est écorné et tâché, voir gribouillé, plus il a vécu, fait part de son âme et semble cacher de trésors.
à cause de mes mauvais yeux, je n'ai pas englouti comme d'autres des bibliothèques entières... préférant les lectures courtes et bien ciblées; j'ai mémoire de bouquins qui ont marqué mon adolescence, tellement ils étaient particuliers.

fleur de blé noir
c'était un livre de contes et légendes de bretagne; comme on dit aujourd'hui, je suis cartésienne... je ne supporte pas le mensonge ( à la rigueur... à des fins d'urgence vitale!); je ne supporte donc pas qu'on fasse croire au père noël aux enfants ( çà y est, j'ai choqué déjà plusieurs personnes...) par exemple, mais j'aime les contes et légendes, y compris celle du père noël.
l'idée étant de savoir laisser la légende au niveau de belle histoire qu'est le sien; donc, l'intérêt de la légende est que sachant que ce n'est pas vrai, sur un décor réaliste, on peut y apposer des artifices... si vous voulez, c'est à l'imagination l'ancêtre des effets spéciaux du cinéma.

le celib
j'ai déjà évoqué mon intérêt pour l'action politique; ce que windows ou linux est à notre ordinateur, ils le sont au fonctionnement de notre vie privée ou professionnelle de tous les jours; je comprends donc la colère des gens lorsque çà ne fonctionne pas... mais, ils ont malgré tout une place capitale dans notre quotidien.
si il y a une chose que je déteste, c'est de les voir se crêper le chignon; dans les années 60, les élus bretons de tous bords et de tous niveaux s'étaient regroupés en un comité, le celib (Comité d'études et de liaisons des intérêts bretons)  pour défendre les intérêts de la bretagne; celle-ci, trop loin de la capitale, trop rurale était laissée pour compte; nos élus du celib allaient en force, si il le fallait, réveiller le ministre pour lui faire entendre raison; il fallait que la bretagne se développe et permette à tout un chacun de travailler et vivre au pays, alors qu'avait commencé l'exode vers la capitale que chante si bien gilles servat.
çà, c'est la politique comme je l'aime!!!

rome chrétienne
comme dit plus haut, du fait de mon esprit plutôt cartésien, je ne suis pas porté sur la religion... par contre, j'adore tout ce qui touche à l'histoire; et rome chrétienne n'est pas un livre religieux, mais un livre évoquant cette époque;
comme un peu j'en parle en préambule, il a attiré mon regard car c'était un beau livre, feuilles jaunies, couverture rouge écrite d'encre dorée, ainsi que la tranche du livre.
le regard était le premier plaisir... mais une fois commencé à lire, je plongeais plusieurs siècles en arrière, c'était mieux qu'un péplum sur grand écran, l'histoire on ne sait comment retransmise, extrapolée comme lorsqu'on construit un puzzle à partir de trouvailles archéologiques et d'écrits que des hommes ont pris soins de préserver.
ce qui m'intéresse dans l'histoire n'est pas de rester sur le passé, ni de dire que c'était mieux ou moins bien avant, mais de faire le parallèle, partant de l'idée que tous les enfants naissent pareils... mais évolue selon leur environnement; et connaitre la vérité apaise les tensions.

le livre de cours ménager
ma mère avait gardé un livre d'école... utile au quotidien: son livre de cours ménager. il me plaisait bien;
- j'y trouvais des petites choses que ma mère ne m'avait pas apprises;
- des choses qui me faisaient sourire, tellement elle fût décalées à une génération de décalage; j'imagine très bien mes enfants avoir la même réaction dans pareille situation;
- et je me rappelle d'une chose m'ayant fait beaucoup moins rire: "la maitresse de maison doit être la première levée... et la dernière couchée, s'assurant à chaque instant que tout soit au mieux pour son entourage";
lorsque j'y réfléchis, il y a dans la plus part des familles, dans toute entreprise ou tout groupe associatif ou non, ce genre de personne, quelqu'un qui supervise, quelqu'un à l'affût du moindre détail, la personne qui est derrière et qu'on ne voit pas, mais qui assure la pérennité du groupe; c'est une place pas forcément facile, car cette personne oublie souvent de souffler, de vivre pour elle, et en fait ce qui fait souvent défaut c'est l'interchangeabilité de la fonction.
comme on dit: "des indispensables... il y en a plein les cimetières".

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