mercredi 3 octobre 2012


le trésor du colibri 3

squivit
les 24 années de ma vie, passées au squivit,étaient comme sur un nuage, un petit paradis, où tout, paysage, air marin, faune, flore, objets et matériaux avaient un effet des plus apaisant en moi... duquel je descendais pour rejoindre la société, et que je remontais pour me ressourcer.



  • la vaisselle
j'avais, disons, 5 ans... et pendant que les parents et grandes sœurs allaient travailler dans les porcheries, j'avais la charge de faire la vaisselle et de passer le balai; je rêvais du jour où, moi aussi, comme mes ainées, j'irai aux cochons;
"mais, tu es trop petite; tu n'y arriveras pas!" me disait on.
mais qui donc ? qui donc m'avais mis dans la tête, que travailler à la maison fût un travail moins noble, que travailler dans les porcheries ? ah! maintenant, depuis bien longtemps, je milite pour combattre cette idée... le travail est du travail, quel qu'il soit!!!
  • le chant du colibri
j'avais 6 ans et demi... enfin! promotion (paf! paf! je ne l'ai même pas pensé)... je fus autorisée à aller aux cochons; commencé par mettre la paille, puis l'eau, ce que je pouvais physiquement faire... et j'étais heureuse.
au fait, çà chante comment un colibri ?
moi, je passais ma journée à chanter, au point que ma mère, m'entendant de l'autre côté du mur était persuadée que je ne faisais pas mon travail.
j'étais fan de luis mariano... et il m'arrivait de me cacher derrière le poulailler pour m'entraîner à chanter "mexi i cooooooo......."

  • landrevezen
à part le foot et le cathé, à l'époque, il n'y avait pas vraiment d'occupation avec les copines en dehors de l'école; bon, la ferme nous permettais, faut l'avouer, de grandir sainement et sereinement.
l'été, il y avait, pas la plage, mais la grève à 2km; j'y allais chaque fois que possible avec mes grandes sœurs, plus grande avec milou... mais entre les deux, j'ai beaucoup aimé, avec élise, hélène (2 copines), geneviève leur petite sœur et leur maman thérèse, qui faisant 5 km à pied pour y aller, s’arrêtaient avec grande gentillesse chez moi, pour me prendre en passant.

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