jeudi 22 mars 2018

le trésor du colibri 50

les poulouds

à la base, je suis adepte des petits plaisirs simples de la vie... je ne suis pas fêtarde, je ne fume pas, je ne suis pas victime de la mode... j'aspire juste aux quelques jolies choses qui se présentent à moi et font du bien.
... ainsi, lorsque j'étais étudiante, qu'il n'y avait pas internet, mon péché mignon était de flâner dans les librairies et d'acheter à l'occasion un beau livre. C'est ainsi que j'ai acheté "Luduennig", le livre d'histoires et de recettes du pays pagan, de sœurs Geneviève et Yvonne Le bras, souvenirs et collecte  de leur enfance .


depuis, il est couvert d'un papier journal.... il n'y a pas mieux pour un livre précieux.

c'est ainsi que j'ai découvert les poulouds... "grumeaux" en breton... et, étudiante et lichouse que j'étais j'adorais en faire.

on peut les faire avec du blé noir ou de la crème d'avoine.... avec ou sans œuf....

je ne saurais vous dire les quantités de chaque chose... ce n'est pas au pif, mais à vue d'œil, à l'estimation....

- Dans un grand bol, mettre de la farine noir ( avoine ou sarazin); ajouter un œuf ou pas, un peu de sel fin et de poivre ou pas, un peu de lait... l'idée étant de pouvoir faire des boulettes qui tiennent avec une petite cuillère.
- Dans une casserole, faire chauffer du lait, du sucre et un morceau de beurre.
- Lorsque le lait bout y jeter les boulettes... enfin, les poulouds.
- Lorsque les poulouds montent à la surface, c'est cuit.

... bonne dégustation.

différences entre " avec ou sans œuf":
- avec un œuf, les poulouds ne se délitent pas dans le lait, c'est donc pus économique et un plat plus complet.
- sans œuf, les poulouds partiellement délités donnent un bon goût au lait... c'est donc plus lichou.

lundi 12 mars 2018

le trésor du colibri 49

allo....

depuis 1966, j'ai vu pas mal de modèles de téléphone...
donc, en 1966, nous étions les premiers dans le quartier à s'équiper... et on faisait un peu "cabine" pour le secteur...même si en vrai, on n'était pas, car il y avait réellement des maisons "cabine téléphonique" et qui avaient , me semble t'il, l'abonnement gratuit.

le 160 à Daoulas....
c'était notre premier n°; le téléphone avait un cadran sans chiffre et une manette à tourner, qui nous mettait en relation avec une opératrice.
on disait: " c'est le 160 à Daoulas... je voudrais parler au 283 à Landerneau"
et l'opératrice nous mettait en relation avec le 283 à Landerneau.

le 85 81 60....
85 était l'indicatif de Landerneau.
là, plus d'opératrice pour téléphoner dans la région... plus loin, je ne sais pas....
le téléphone avait un cadran avec des chiffres, à tourner.... puis plus tard, des touches.... plus pratique, ma foi.
donc pour téléphoner à Paris ou Marseille, je ne sais pas, mais pour l'étranger il fallait passer par l'opératrice.... ainsi....
Valéry Giscard d'Estain qui appelait en Angleterre, dit: " je suis Valéry Giscard d'Estain, président de la république française, et je voudrais contacter Untel à tel n° ".
et l'opératrice de répondre: " ouai... et moi, je suis la reine d'Angleterre!!!!!".

le 98 25 81 60...
comme il y avait plus de monde à avoir le téléphone, un moment, au lieu d'être rattaché à Landerneau, donc 85, on est passé rattaché à Daoulas, donc 25.
puis est venu se rattacher le 98 pour le Finistère.

le 02 98 25 81 60...
puis le 02 pour la région.
avant d'ajouter la région... grande campagne quotidienne d'information à la télévision avec Léon Zitrone et Saturnin.
une camarade de faculté qui n'avait ni télé, ni radio, ni journal....  n'avait pas su... et lorsqu'elle allait à la cabine téléphonique, çà ne marchait pas comme elle ne tapait pas le 02..... mais que pasa ?

le minitel....
belle invention française... je m'en servais pour l'inséminateur, l'identification, l'équarrissage, la météo, l'annuaire, la banque... et même les résultats d'examens.
il n'y avait pas internet à l'époque, puis çà marchait toujours et de façon immédiate...
la seule chose étant qu'on payait au temps passé, du style une unité par minute pour les 3615... donc, je préparais ma feuille avant, pour payer le moins cher possible.
lorsque j'ai pris internet chez Free, çà marchait tellement peu, que je suis plusieurs fois allée dans le poulailler du voisin avec mon minitel pour mes démarches urgentes.

le fax...
il scannait un document et en envoyait la copie au destinataire pour le prix d'une mise en relation + une unité.... donc bien...
mais dés que j'ai pu faire la même chose par mail, je ne m'en suis plus servi.... gratuit par mail.
et lorsqu'un jour d'orage, il a grillé, je ne l'ai pas remplacé.

les cartes téléphoniques...
à utiliser en cabine... il y en a même eu qu'on pouvait utiliser de chez un particulier.
je n'en ai pas eu beaucoup usage, mais c'était bien, pour les enfants ou ne pas avoir à chercher de monnaie ... en ce sens, il m'est arrivé de téléphoner de la gare de Landerneau, directement avec ma carte bancaire.

téléphone fixe avec internet...
au début, on avait deux abonnements, un pour le téléphone et un pour internet.
certains avez trouvé des applications, moyennent un casque et un micro, pour téléphoner gratuitement avec internet.
bon maintenant... valait mieux avoir une connexion internet qui marche bien... chez nous, ce n'était pas le cas.

pour la suite... téléphone portable... smartphone.... oh là.... vous connaissez mieux que moi... ce n'est pas dur... alors, je n'en parle pas.