le conte de la luduennig
la luduennig est, en quelque sorte, la cendrillon bretonne.
elle
n'a pas de méchante marraine, ni demi-sœur, mais de gentils parents et
petite sœur ...mais, mais, mais, alors que marie sa cadette est jolie,
potelée, toujours guillerette, ludu est maigre, pâle, le sourire
difficile; pourtant elle n'est pas malheureuse, loin de là, mais la
nature l'avait faite comme çà.
alors que marie se
préparait à un beau mariage, ludu se préparait à tout devoir assumer
seule, sa vie durant... c'est ce qui faisait d'elle "une cendrillon".
le
prince du royaume avait l'âge et l'envie de se marier; mais il ne
voulait pas d'un mariage de convenance, mais de se réveiller chaque
matin avec celle qui illuminerait sa vie. comme il était quelque peu
"lichou", l'idée lui fût venue de demander à qui voudrait l'épouser de
faire un gâteau... il choisirait celle qui ferait le meilleur.
et ludu et sa mère, d'aider marie à faire un gâteau digne d'un prince...
marie
partie au château, ludu se prélasse prés de la cheminée, quand... quand
elle voit le feu s'agiter, ssiifffffler et parler: " ludu, ludu, tente
ta chance, fait un gâteau et va au château; tu as le droit au bonheur,
toi aussi".
ludu s'exécute... off!!! sans prétention, mais
elle aime faire des gâteaux; alors, elle fouille le garde-manger; y
sort froment, sarrasin, sucre, miel, œufs, lait, beurre... et des épices
ramenées par le père qui était marin. le tout mélangé dans la marmite
et cuit au fond de la cheminée, comme elle savait si bien le faire.
et
voilà ludu partie au château... en arrivant, quelle ne fût pas sa
surprise!!!!!!! une longue file de jeunes filles attendant leur tour; çà
a pris plusieurs jours; les crèmes tombaient, coulaient,
rancissaient... et les larmes de couler de tout leur corps...
... et pendant, ce temps, ludu, stoïque attendait, la marmite sur les genoux.
puis
arrive "son" tour; elle n'avait pas vu marie, et commençait à s'en
inquiéter... mais, une fois devant le prince, elle ne pouvait plus s'en
aller, et son visage de s'illuminer, sa gaucherie de s'effacer en
entendant le prince lui dire: "je n'ai jamais rien mangé de meilleur".
... et comme dans tous les bons contes, "ils se marièrent, furent heureux et eurent beaucoup d'enfants".
THE END.
Bin mince, moi qui croyais apprendre une recette d'un gâteau breton... Le conte ne dit pas de quel gâteau il s'agissait ?
RépondreSupprimerc'est le pain d'épice; j'ai essayé la recette de ma cousine (enfin, plus ou moins) , en remplaçant une partie de la farine par du blé noir... et c'était super bon... le blé noir se marie bien avec le miel
RépondreSupprimerzut... le lien... http://devousamoi-dominique.blogspot.fr/search?q=pain+d%27%C3%A9pices
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