vendredi 2 novembre 2012


l'ankou

l'ankou est dans la civilisation celte, le messager des morts... il n'est pas méchant, ne fait pas "vraiment" peur, mais parfois, vient avertir lorsque la mort est toute proche.
les personnes averties peuvent l'entrevoir, à la nuit tombée, dans un semblant de clair de lune alternativement caché par l'ombre d'un nuage ou d'un talus emboisé.
il a l'allure d'un squelette revêtu d'une large cape flottant au vent, et couvert d'un large chapeau, tenant une faux et guidant son cheval tout aussi squelettique, celui ci tirant une charrette en bois.
ne l’appelez pas, il ne répondra pas... son simple passage vous fait part d'un bien triste présage.

Fanch, le commis.
fanch était ouvrier agricole; c'était période de ramassage des patates, et pour le remercier de sa laborieuse journée, son patron lui avait dit d'emmener avec lui, un sac de patates à la maison, pour nourrir les siens.
heureux, il s'en va gaiment chez lui... il n'avait juste pas pensé, qu'à la fatigue de la journée, venait s'ajouter le poids du sac.
entendant le bruit d'une charrette, il observe autour de lui... et appelle:
F: " oh!!! s'il vous plait, on va dans la même direction; je peux mettre mon sac dans la charrette ?"
inconnu de l'ombre: pas de réponse...
F: "hey!!! s'il vous plait...."
et l'inconnu disparait... et fanch reprends, son courage à deux mains, pour aller avec sa lourde charge chez lui.

le lendemain il retourne au travail... et apprend la mort de son patron... et c'est là qu'il comprend que l'inconnu de la nuit était...................l'ankou.


jeune médecin
goulven était jeune médecin, tout juste sorti de l'école, prêt à s'installer dans "son" cabinet.
il avait trouvé à reprendre un cabinet dans les montagnes... vous savez, la région de sizun, ou quelque part à peu près là. déjà, la population n'était pas nombreuse... mais on allait chez le médecin que lorsqu'on était à l'article de la mort, alors chez un jeune qu'on ne connait pas!
tout médecin, ayant fait des grandes études, çà donne pas du pain à manger tous les jours. il n'avait pourtant pas envie de retourner chez ses parents; ce fût un aveu de faiblesse.
un soir se promenant sur le menez-hom, il rencontre l'ankou; notre jeune médecin, dans son extrême détresse fût sûrement le seul depuis toujours, avoir pu communiquer avec l'ankou.
après lui avoir raconté sa misère, l'ankou lui explique sa présence au sommet du menez-hom
A: " tu vois les bougies... chacune représente une personne vivante; lorsque celle-ci vacille, c'est que la personne est malade... lorsqu'elle s’éteint, c'est qu'il s’apprête à mourir"
à l'issue de cette conversation, goulven signa un pacte avec l'ankou... celui-ci le préviendrait de toute flamme qui vacillerait...
... ainsi, goulven arrivait au chevet des personnes... juste par le plus grand des hasards, une simple visite de bon voisinage... et, bien entendu leur fournissait la prescription magique qui les guérissait... iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

ainsi, au fil des mois et des années, il s'est forgé la confiance de la population.


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